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D'après Anne

 

 

MUSEE D’ART ET D’HISTOIRE DE ST BRIEUC

 

(N.B : musée gratuit)

 

 

EXPOSITION PERMANENTE

 

 

1. Monde maritime

 

Calfatage: introduire de l’étoupe de lin et de chanvre dans les joints et y couler du brai fondu (mélange gras de résines).

Jusqu’au début du 19ème, les navires de commerce embarquent des pièces d’artillerie de petit calibre pour se défendre contre les pirates.

Vitrine: hache d’abordage avec crochet de ceinture.

Faïences de René-Yves Creston: a participé avec Mathurin Meheut à l’élaboration du musée. Nombreuses assiettes dans la collection permanente. Ici: « pêcheur et casiers ».

Cabotage: importations port du Légué, fin 19ème: charbon de terre (charbon minéral extrait des mines), briques, bois du nord, pierre à chaux, vin, sel, sable de La latte, Pontrieux; exportation: céréales

Avant le 19ème s. c’était le capitaine du bateau qui servait de médecin et chirurgien à bord. A partir de 1819, la règlementation impose la présence d’un chirurgien dès que l’équipage atteint 40 hommes. Modification en 1864: équipage de 100 hommes. Auparavant seul le capitaine pouvait soigner les blessures et les maladies.

Vitrine: coffret / trousse chirurgien de marine, coffre à drogues, boîte à pharmacie, remèdes, malle de marin.

Coffre à drogues: cuir et bois, 2nde moitié du 19ème. Boîte à pharmacie avec compartiments permettant d’y ranger soigneusement les remèdes: les officiers pouvaient ainsi y trouver rapidement les substances recherchées. La boîte dispose de pansements, d’anesthésiques tel le chloroforme, et d’autres produits plus dangereux comme le chlorure de fer; c‘est pourquoi beaucoup d‘officiers redoutaient ces coffres. Les pesées et dosages de ces remèdes étaient souvent délicats à effectuer en mer.

 

 

2. Monde rural

 

Jachères: après l’avoine, on cultivait de l’ajonc. Certaines plantes « pompant »   davantage le sol (ex. du lin), on alterne leur culture avec celle d’une autre plante moins gourmande ou alors on laisse le champ sans cultures durant un temps ; cela permet la reconstitution de la fertilité du sol.

Blé noir: engrais vert sur les sols pauvres (idem seigle ou colza) ; plantes à croissance rapide et au développement racinaire important.

Photo: le moulin domestique à blé noir

Vitrine: houe; « corn bout »: conque de lambis servant à appeler depuis la ferme les paysans qui étaient aux champs afin qu’ils viennent manger. Coquillages ramenés par les marins: particularité monde rural proche de la mer.

Photos : Piloir à ajonc; pique-choux, arrache-choux (la Ceinture Dorée)

Vitrine: faucille à couper le goémon et fourche à 2 dents

L’écobuage: l’agriculture des landes repose sur la culture temporaire de petites parcelles. C’est par le feu qu’elles sont conquises et que l’agriculteur leur procure une fertilité passagère. Pratique de l’écobuage (= ar baradek) à partir du 17ème sur les landes de Moncontour jusque 1920. Dans les forêts de la Bretagne Centrale, on sème du seigle, parfois de l’avoine, puis on abandonne la parcelle. L’écobuage est pratiqué par une grosse houe pesante: l’écobue.

Vitrine: défrichement, séchage, brûlage, épandage de la cendre, semis.

Photos: bombarde et biniou coz (début 19ème): bois orné d’étain incrusté.

Assiette Creston: « danse autour du feu »

Défrichement dans le cadre d’un petit domaine agricole: les défricheurs de lande aèrent le sol avec l’araire et comptent sur les pluies pour son lessivage. Travaux préliminaires d’hiver: débarrasser le sol des gros obstacles pouvant entraver la charrue; couper bruyère et ajonc, faire des fossés pour délimiter les parcelles et assurer l’écoulement des eaux. 1ers labours en janvier (labours superficiels). 2èmes labours plus profonds (janvier 2ème année), hersage (mai 2ème année): hersage divise et comprime la terre et les gazons ? 3èmes labours (juin 2nde année): profond; le champ devient assez meuble pour recevoir un semis de sarrasin.

 

 

Le tissage du chanvre et du lin

 

Le rouissage du lin consiste à dissoudre la gomme qui agglutine la chènevotte et la fibre. Le rouissage sous-entend un  passage par l’eau: ex. des cuves (3) ou par de l’eau stagnante; ou bien au pré par l’alternance chaleur / rosée.

Photo: Machine à préparer le lin sans rouissage. Cette machine sépare la fibre de la chènevotte à sec; on peut donc l’utiliser toute l’année. La poignée de lin est introduite entre le rouleau central et le rouleau cannelé qui le ceinture, et se brise par frottement.

Vitrine: Peignes à égrener dits « égrenoirs » ?

Le broyage: Broyeur à lin, dit « braie » du 19ème : après le rouissage, la braie permet de broyer les tiges séchées; elle brise la chènevotte et la sépare de la filasse (cf. photo).

Vitrine: peigne à lin

Mathurin Méheut « broyeuse de lin », fusain et crayon de couleur; « femme au travail », crayon noir

Le filage du lin: Se fait à partir de la filasse. Filage fait par les femmes, soit à la quenouille qui peut être utilisée partout, soit au rouet pour un meilleur rendement, mais ne peut être utilisé que dans la maison (cf. photos).

Peinture: Victor Fournier 1872-1924 « le soir à Pont-Croix » 1902

Assiette Creston: « femme à la quenouille »

Mathurin Méheut « vieille fileuse ouessantine », aquarelle et gouache; « métier à tisser », crayon noir; « le tisserand au rouet »; « tisserand près de Lamballe »; « dessous du métier »

 

 

3. Mobilier et costume

 

Cf. photos

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

EXPOSITION TEMPORAIRE février 2010 :

« regards sur 3 peintres briochins : Coupé, Locca, Mordant »

 

Du 6 février au 2 mai

Jean Mordant, Bernard Locca, André Coupé. Ces trois peintres briochins ont en commun une ville, Saint-Brieuc, et une formation auprès d'Emile Daubé.

A partir de cet enseignement commun, auquel tous trois ont toujours reconnu leur dette, chacun a pu développer sa propre personnalité. Chacun a pu affiner son style, mener ses recherches, trouver un domaine de prédilection.

Trois artistes différents, donc, aux personnalités marquées, trois hommes liés par des relations d'amitié et d'estime, dont les œuvres se rejoignent sur quelques points: l'exigence dans le travail, la fidélité à ses propres aspirations.

  • André Coupé s'est attaché aux paysages urbains de Saint-Brieuc et au thème de la mer.
  • Bernard Locca a été un portraitiste réputé.
  • Jean Mordant, inspiré par les paysages de Bretagne, s'est révélé un coloriste audacieux.

Parcours de l'exposition


150 œuvres ont été rassemblées pour cette exposition qui s'organise par thèmes. L'introduction rappelle l'importance de l'enseignement d'Emile Daubé dans la formation de ces trois artistes.

Premier thème: le portrait Par Bernard Locca et Jean Mordant.

Les grands types de personnages chers Bernard Locca, des gens modestes comme les célébrités, sont représentés:
Les personnages de Jean Mordant ne sont pas identifiables. Ils illustrent bien davantage l'état d'esprit du peintre, ses émotions devant une scène, que la réalité de ce qu'il avait sous les yeux.

Deuxième thème: la mer, par André Coupé et Jean Mordant.

André Coupé fait, sur ce thème, une peinture réaliste, très forte, dont les tons illustrent l'atmosphère du lieu. Jean Mordant, lui, déploie différentes formes d'expression selon les périodes ou l'humeur:

Troisième thème: le dessin d'humour par André Coupé et Bernard Locca.

Cette séquence rappelle leur talent respectif de caricaturiste et d'humoriste.

Quatrième thème: le paysage par les trois artistes réunis.

Peintures totalement inédites de Locca (du Rocher-Martin à un mas provençal), paysages précis ou interprétés de Mordant ( de Moncontour à l'usine à gaz du Légué), paysages ruraux ( bretons ou méditerranéens) de Coupé…

 

 

Tous 3 élèves d’Emile Daubé, grand dessinateur : « la rue St Jacques », « place au vin », « abside de la cathédrale »

Les œuvres d’inspiration briochine :

André Coupé « fontaine St Brieuc », « rue du Gouët », « le Légué » 1994

Jean Mordant « rue Quinquet » 1941 « Le Ribeault « 1942 « le Légué »

Bernard Locca « la tour de Cesson » 1965, « Le légué »

 

Bernard Locca 1982 « portrait de Louis Guilloux »; citation sur la toile: « Je doute qu’aucun amour vaille celui des pauvres ». Locca: grand portraitiste, peint beaucoup les pauvres gens (entre autres lors de ses voyages), mais aussi les stars tel Gérard Philippe en Jésus.

 

André Coupé : avant-projet d’urbanisme, « l’étang du Rouvre « ; propose de creuser un étang devant la cathédrale de St Brieuc pour le plaisir d’admirer son reflet. Citation de Chateaubriand sur la toile: « Je vois encore le lac tranquille et près du bord, le long roseau mobile. »

André Coupé « Le dernier rivage » (cimetière de bateaux) 1967 ?, « Camaret » 1967, « Epave » 1974; marins et casiers; autre épave, « marée basse » Faite au couteau: grosses épaisseurs de peinture. « Camaret » 1975: tour Vauban, chapelle. « St Cado »

 

Jean Mordant : style plus moderne que ses confrères; évoque un peu le style de Bernard Buffet (traits noirs, anguleux) « la raie » 1953, « Ouessant, port de Lampaul » 1969 : cf. phare du Créach à l’arrière. « Coucher de soleil à Ouessant », « Lézardrieux », « le remorqueur » 1959, « Trébeurden » huiles sur toile + autres gouaches « Trébeurden » 1967 Cf. affiche de l’exposition.

 

Remarque: ces peintres se sont essayés à différents styles; on peut sentir diverses influences (ex. estampes japonaises, surréalisme…). Un même artiste peut réaliser des œuvres de facture très classique, et à côté de cela d’autres presque cubistes: cf. Coupé.

 

Jean Mordant « Concarneau, la ville-close »

Patrice Mordant, la relève: fils de Jean. « la ville-close la nuit » 1984

Bernard Locca « Pardon en Pays Bigouden » 1951 « Pêcheurs de coques au Mont St Michel » 1951

 

St Guillaume : saint patron des prisonniers

 

 

MUSEE D’ART ET D’HISTOIRE DE ST BRIEUC

 

 

(N.B : musée gratuit)

 

 

EXPOSITION PERMANENTE

 

 

1. Monde maritime

 

Calfatage: introduire de l’étoupe de lin et de chanvre dans les joints et y couler du brai fondu (mélange gras de résines).

Jusqu’au début du 19ème, les navires de commerce embarquent des pièces d’artillerie de petit calibre pour se défendre contre les pirates.

Vitrine: hache d’abordage avec crochet de ceinture.

Faïences de René-Yves Creston: a participé avec Mathurin Meheut à l’élaboration du musée. Nombreuses assiettes dans la collection permanente. Ici: « pêcheur et casiers ».

Cabotage: importations port du Légué, fin 19ème: charbon de terre (charbon minéral extrait des mines), briques, bois du nord, pierre à chaux, vin, sel, sable de La latte, Pontrieux; exportation: céréales

Avant le 19ème s. c’était le capitaine du bateau qui servait de médecin et chirurgien à bord. A partir de 1819, la règlementation impose la présence d’un chirurgien dès que l’équipage atteint 40 hommes. Modification en 1864: équipage de 100 hommes. Auparavant seul le capitaine pouvait soigner les blessures et les maladies.

Vitrine: coffret / trousse chirurgien de marine, coffre à drogues, boîte à pharmacie, remèdes, malle de marin.

Coffre à drogues: cuir et bois, 2nde moitié du 19ème. Boîte à pharmacie avec compartiments permettant d’y ranger soigneusement les remèdes: les officiers pouvaient ainsi y trouver rapidement les substances recherchées. La boîte dispose de pansements, d’anesthésiques tel le chloroforme, et d’autres produits plus dangereux comme le chlorure de fer; c‘est pourquoi beaucoup d‘officiers redoutaient ces coffres. Les pesées et dosages de ces remèdes étaient souvent délicats à effectuer en mer.

 

 

2. Monde rural

 

Jachères: après l’avoine, on cultivait de l’ajonc. Certaines plantes « pompant »   davantage le sol (ex. du lin), on alterne leur culture avec celle d’une autre plante moins gourmande ou alors on laisse le champ sans cultures durant un temps ; cela permet la reconstitution de la fertilité du sol.

Blé noir: engrais vert sur les sols pauvres (idem seigle ou colza) ; plantes à croissance rapide et au développement racinaire important.

Photo: le moulin domestique à blé noir

Vitrine: houe; « corn bout »: conque de lambis servant à appeler depuis la ferme les paysans qui étaient aux champs afin qu’ils viennent manger. Coquillages ramenés par les marins: particularité monde rural proche de la mer.

Photos : Piloir à ajonc; pique-choux, arrache-choux (la Ceinture Dorée)

Vitrine: faucille à couper le goémon et fourche à 2 dents

L’écobuage: l’agriculture des landes repose sur la culture temporaire de petites parcelles. C’est par le feu qu’elles sont conquises et que l’agriculteur leur procure une fertilité passagère. Pratique de l’écobuage (= ar baradek) à partir du 17ème sur les landes de Moncontour jusque 1920. Dans les forêts de la Bretagne Centrale, on sème du seigle, parfois de l’avoine, puis on abandonne la parcelle. L’écobuage est pratiqué par une grosse houe pesante: l’écobue.

Vitrine: défrichement, séchage, brûlage, épandage de la cendre, semis.

Photos: bombarde et biniou coz (début 19ème): bois orné d’étain incrusté.

Assiette Creston: « danse autour du feu »

Défrichement dans le cadre d’un petit domaine agricole: les défricheurs de lande aèrent le sol avec l’araire et comptent sur les pluies pour son lessivage. Travaux préliminaires d’hiver: débarrasser le sol des gros obstacles pouvant entraver la charrue; couper bruyère et ajonc, faire des fossés pour délimiter les parcelles et assurer l’écoulement des eaux. 1ers labours en janvier (labours superficiels). 2èmes labours plus profonds (janvier 2ème année), hersage (mai 2ème année): hersage divise et comprime la terre et les gazons ? 3èmes labours (juin 2nde année): profond; le champ devient assez meuble pour recevoir un semis de sarrasin.

 

 

Le tissage du chanvre et du lin

 

Le rouissage du lin consiste à dissoudre la gomme qui agglutine la chènevotte et la fibre. Le rouissage sous-entend un  passage par l’eau: ex. des cuves (3) ou par de l’eau stagnante; ou bien au pré par l’alternance chaleur / rosée.

Photo: Machine à préparer le lin sans rouissage. Cette machine sépare la fibre de la chènevotte à sec; on peut donc l’utiliser toute l’année. La poignée de lin est introduite entre le rouleau central et le rouleau cannelé qui le ceinture, et se brise par frottement.

Vitrine: Peignes à égrener dits « égrenoirs » ?

Le broyage: Broyeur à lin, dit « braie » du 19ème : après le rouissage, la braie permet de broyer les tiges séchées; elle brise la chènevotte et la sépare de la filasse (cf. photo).

Vitrine: peigne à lin

Mathurin Méheut « broyeuse de lin », fusain et crayon de couleur; « femme au travail », crayon noir

Le filage du lin: Se fait à partir de la filasse. Filage fait par les femmes, soit à la quenouille qui peut être utilisée partout, soit au rouet pour un meilleur rendement, mais ne peut être utilisé que dans la maison (cf. photos).

Peinture: Victor Fournier 1872-1924 « le soir à Pont-Croix » 1902

Assiette Creston: « femme à la quenouille »

Mathurin Méheut « vieille fileuse ouessantine », aquarelle et gouache; « métier à tisser », crayon noir; « le tisserand au rouet »; « tisserand près de Lamballe »; « dessous du métier »

 

 

3. Mobilier et costume

 

Cf. photos

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

EXPOSITION TEMPORAIRE février 2010 :

« regards sur 3 peintres briochins : Coupé, Locca, Mordant »

 

Du 6 février au 2 mai

Jean Mordant, Bernard Locca, André Coupé. Ces trois peintres briochins ont en commun une ville, Saint-Brieuc, et une formation auprès d'Emile Daubé.

A partir de cet enseignement commun, auquel tous trois ont toujours reconnu leur dette, chacun a pu développer sa propre personnalité. Chacun a pu affiner son style, mener ses recherches, trouver un domaine de prédilection.

Trois artistes différents, donc, aux personnalités marquées, trois hommes liés par des relations d'amitié et d'estime, dont les œuvres se rejoignent sur quelques points: l'exigence dans le travail, la fidélité à ses propres aspirations.

  • André Coupé s'est attaché aux paysages urbains de Saint-Brieuc et au thème de la mer.
  • Bernard Locca a été un portraitiste réputé.
  • Jean Mordant, inspiré par les paysages de Bretagne, s'est révélé un coloriste audacieux.

Parcours de l'exposition


150 œuvres ont été rassemblées pour cette exposition qui s'organise par thèmes. L'introduction rappelle l'importance de l'enseignement d'Emile Daubé dans la formation de ces trois artistes.

Premier thème: le portrait Par Bernard Locca et Jean Mordant.

Les grands types de personnages chers Bernard Locca, des gens modestes comme les célébrités, sont représentés:
Les personnages de Jean Mordant ne sont pas identifiables. Ils illustrent bien davantage l'état d'esprit du peintre, ses émotions devant une scène, que la réalité de ce qu'il avait sous les yeux.

Deuxième thème: la mer, par André Coupé et Jean Mordant.

André Coupé fait, sur ce thème, une peinture réaliste, très forte, dont les tons illustrent l'atmosphère du lieu. Jean Mordant, lui, déploie différentes formes d'expression selon les périodes ou l'humeur:

Troisième thème: le dessin d'humour par André Coupé et Bernard Locca.

Cette séquence rappelle leur talent respectif de caricaturiste et d'humoriste.

Quatrième thème: le paysage par les trois artistes réunis.

Peintures totalement inédites de Locca (du Rocher-Martin à un mas provençal), paysages précis ou interprétés de Mordant ( de Moncontour à l'usine à gaz du Légué), paysages ruraux ( bretons ou méditerranéens) de Coupé…

 

 

Tous 3 élèves d’Emile Daubé, grand dessinateur : « la rue St Jacques », « place au vin », « abside de la cathédrale »

Les œuvres d’inspiration briochine :

André Coupé « fontaine St Brieuc », « rue du Gouët », « le Légué » 1994

Jean Mordant « rue Quinquet » 1941 « Le Ribeault « 1942 « le Légué »

Bernard Locca « la tour de Cesson » 1965, « Le légué »

 

Bernard Locca 1982 « portrait de Louis Guilloux »; citation sur la toile: « Je doute qu’aucun amour vaille celui des pauvres ». Locca: grand portraitiste, peint beaucoup les pauvres gens (entre autres lors de ses voyages), mais aussi les stars tel Gérard Philippe en Jésus.

 

André Coupé : avant-projet d’urbanisme, « l’étang du Rouvre « ; propose de creuser un étang devant la cathédrale de St Brieuc pour le plaisir d’admirer son reflet. Citation de Chateaubriand sur la toile: « Je vois encore le lac tranquille et près du bord, le long roseau mobile. »

André Coupé « Le dernier rivage » (cimetière de bateaux) 1967 ?, « Camaret » 1967, « Epave » 1974; marins et casiers; autre épave, « marée basse » Faite au couteau: grosses épaisseurs de peinture. « Camaret » 1975: tour Vauban, chapelle. « St Cado »

 

Jean Mordant : style plus moderne que ses confrères; évoque un peu le style de Bernard Buffet (traits noirs, anguleux) « la raie » 1953, « Ouessant, port de Lampaul » 1969 : cf. phare du Créach à l’arrière. « Coucher de soleil à Ouessant », « Lézardrieux », « le remorqueur » 1959, « Trébeurden » huiles sur toile + autres gouaches « Trébeurden » 1967 Cf. affiche de l’exposition.

 

Remarque: ces peintres se sont essayés à différents styles; on peut sentir diverses influences (ex. estampes japonaises, surréalisme…). Un même artiste peut réaliser des œuvres de facture très classique, et à côté de cela d’autres presque cubistes: cf. Coupé.

 

Jean Mordant « Concarneau, la ville-close »

Patrice Mordant, la relève: fils de Jean. « la ville-close la nuit » 1984

Bernard Locca « Pardon en Pays Bigouden » 1951 « Pêcheurs de coques au Mont St Michel » 1951

 

St Guillaume : saint patron des prisonniers

 

 

MUSEE D’ART ET D’HISTOIRE DE ST BRIEUC

 

 

(N.B : musée gratuit)

 

 

EXPOSITION PERMANENTE

 

 

1. Monde maritime

 

Calfatage: introduire de l’étoupe de lin et de chanvre dans les joints et y couler du brai fondu (mélange gras de résines).

Jusqu’au début du 19ème, les navires de commerce embarquent des pièces d’artillerie de petit calibre pour se défendre contre les pirates.

Vitrine: hache d’abordage avec crochet de ceinture.

Faïences de René-Yves Creston: a participé avec Mathurin Meheut à l’élaboration du musée. Nombreuses assiettes dans la collection permanente. Ici: « pêcheur et casiers ».

Cabotage: importations port du Légué, fin 19ème: charbon de terre (charbon minéral extrait des mines), briques, bois du nord, pierre à chaux, vin, sel, sable de La latte, Pontrieux; exportation: céréales

Avant le 19ème s. c’était le capitaine du bateau qui servait de médecin et chirurgien à bord. A partir de 1819, la règlementation impose la présence d’un chirurgien dès que l’équipage atteint 40 hommes. Modification en 1864: équipage de 100 hommes. Auparavant seul le capitaine pouvait soigner les blessures et les maladies.

Vitrine: coffret / trousse chirurgien de marine, coffre à drogues, boîte à pharmacie, remèdes, malle de marin.

Coffre à drogues: cuir et bois, 2nde moitié du 19ème. Boîte à pharmacie avec compartiments permettant d’y ranger soigneusement les remèdes: les officiers pouvaient ainsi y trouver rapidement les substances recherchées. La boîte dispose de pansements, d’anesthésiques tel le chloroforme, et d’autres produits plus dangereux comme le chlorure de fer; c‘est pourquoi beaucoup d‘officiers redoutaient ces coffres. Les pesées et dosages de ces remèdes étaient souvent délicats à effectuer en mer.

 

 

2. Monde rural

 

Jachères: après l’avoine, on cultivait de l’ajonc. Certaines plantes « pompant »   davantage le sol (ex. du lin), on alterne leur culture avec celle d’une autre plante moins gourmande ou alors on laisse le champ sans cultures durant un temps ; cela permet la reconstitution de la fertilité du sol.

Blé noir: engrais vert sur les sols pauvres (idem seigle ou colza) ; plantes à croissance rapide et au développement racinaire important.

Photo: le moulin domestique à blé noir

Vitrine: houe; « corn bout »: conque de lambis servant à appeler depuis la ferme les paysans qui étaient aux champs afin qu’ils viennent manger. Coquillages ramenés par les marins: particularité monde rural proche de la mer.

Photos : Piloir à ajonc; pique-choux, arrache-choux (la Ceinture Dorée)

Vitrine: faucille à couper le goémon et fourche à 2 dents

L’écobuage: l’agriculture des landes repose sur la culture temporaire de petites parcelles. C’est par le feu qu’elles sont conquises et que l’agriculteur leur procure une fertilité passagère. Pratique de l’écobuage (= ar baradek) à partir du 17ème sur les landes de Moncontour jusque 1920. Dans les forêts de la Bretagne Centrale, on sème du seigle, parfois de l’avoine, puis on abandonne la parcelle. L’écobuage est pratiqué par une grosse houe pesante: l’écobue.

Vitrine: défrichement, séchage, brûlage, épandage de la cendre, semis.

Photos: bombarde et biniou coz (début 19ème): bois orné d’étain incrusté.

Assiette Creston: « danse autour du feu »

Défrichement dans le cadre d’un petit domaine agricole: les défricheurs de lande aèrent le sol avec l’araire et comptent sur les pluies pour son lessivage. Travaux préliminaires d’hiver: débarrasser le sol des gros obstacles pouvant entraver la charrue; couper bruyère et ajonc, faire des fossés pour délimiter les parcelles et assurer l’écoulement des eaux. 1ers labours en janvier (labours superficiels). 2èmes labours plus profonds (janvier 2ème année), hersage (mai 2ème année): hersage divise et comprime la terre et les gazons ? 3èmes labours (juin 2nde année): profond; le champ devient assez meuble pour recevoir un semis de sarrasin.

 

 

Le tissage du chanvre et du lin

 

Le rouissage du lin consiste à dissoudre la gomme qui agglutine la chènevotte et la fibre. Le rouissage sous-entend un  passage par l’eau: ex. des cuves (3) ou par de l’eau stagnante; ou bien au pré par l’alternance chaleur / rosée.

Photo: Machine à préparer le lin sans rouissage. Cette machine sépare la fibre de la chènevotte à sec; on peut donc l’utiliser toute l’année. La poignée de lin est introduite entre le rouleau central et le rouleau cannelé qui le ceinture, et se brise par frottement.

Vitrine: Peignes à égrener dits « égrenoirs » ?

Le broyage: Broyeur à lin, dit « braie » du 19ème : après le rouissage, la braie permet de broyer les tiges séchées; elle brise la chènevotte et la sépare de la filasse (cf. photo).

Vitrine: peigne à lin

Mathurin Méheut « broyeuse de lin », fusain et crayon de couleur; « femme au travail », crayon noir

Le filage du lin: Se fait à partir de la filasse. Filage fait par les femmes, soit à la quenouille qui peut être utilisée partout, soit au rouet pour un meilleur rendement, mais ne peut être utilisé que dans la maison (cf. photos).

Peinture: Victor Fournier 1872-1924 « le soir à Pont-Croix » 1902

Assiette Creston: « femme à la quenouille »

Mathurin Méheut « vieille fileuse ouessantine », aquarelle et gouache; « métier à tisser », crayon noir; « le tisserand au rouet »; « tisserand près de Lamballe »; « dessous du métier »

 

 

3. Mobilier et costume

 

Cf. photos

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

EXPOSITION TEMPORAIRE février 2010 :

« regards sur 3 peintres briochins : Coupé, Locca, Mordant »

 

Du 6 février au 2 mai

Jean Mordant, Bernard Locca, André Coupé. Ces trois peintres briochins ont en commun une ville, Saint-Brieuc, et une formation auprès d'Emile Daubé.

A partir de cet enseignement commun, auquel tous trois ont toujours reconnu leur dette, chacun a pu développer sa propre personnalité. Chacun a pu affiner son style, mener ses recherches, trouver un domaine de prédilection.

Trois artistes différents, donc, aux personnalités marquées, trois hommes liés par des relations d'amitié et d'estime, dont les œuvres se rejoignent sur quelques points: l'exigence dans le travail, la fidélité à ses propres aspirations.

  • André Coupé s'est attaché aux paysages urbains de Saint-Brieuc et au thème de la mer.
  • Bernard Locca a été un portraitiste réputé.
  • Jean Mordant, inspiré par les paysages de Bretagne, s'est révélé un coloriste audacieux.

Parcours de l'exposition


150 œuvres ont été rassemblées pour cette exposition qui s'organise par thèmes. L'introduction rappelle l'importance de l'enseignement d'Emile Daubé dans la formation de ces trois artistes.

Premier thème: le portrait Par Bernard Locca et Jean Mordant.

Les grands types de personnages chers Bernard Locca, des gens modestes comme les célébrités, sont représentés:
Les personnages de Jean Mordant ne sont pas identifiables. Ils illustrent bien davantage l'état d'esprit du peintre, ses émotions devant une scène, que la réalité de ce qu'il avait sous les yeux.

Deuxième thème: la mer, par André Coupé et Jean Mordant.

André Coupé fait, sur ce thème, une peinture réaliste, très forte, dont les tons illustrent l'atmosphère du lieu. Jean Mordant, lui, déploie différentes formes d'expression selon les périodes ou l'humeur:

Troisième thème: le dessin d'humour par André Coupé et Bernard Locca.

Cette séquence rappelle leur talent respectif de caricaturiste et d'humoriste.

Quatrième thème: le paysage par les trois artistes réunis.

Peintures totalement inédites de Locca (du Rocher-Martin à un mas provençal), paysages précis ou interprétés de Mordant ( de Moncontour à l'usine à gaz du Légué), paysages ruraux ( bretons ou méditerranéens) de Coupé…

 

 

Tous 3 élèves d’Emile Daubé, grand dessinateur : « la rue St Jacques », « place au vin », « abside de la cathédrale »

Les œuvres d’inspiration briochine :

André Coupé « fontaine St Brieuc », « rue du Gouët », « le Légué » 1994

Jean Mordant « rue Quinquet » 1941 « Le Ribeault « 1942 « le Légué »

Bernard Locca « la tour de Cesson » 1965, « Le légué »

 

Bernard Locca 1982 « portrait de Louis Guilloux »; citation sur la toile: « Je doute qu’aucun amour vaille celui des pauvres ». Locca: grand portraitiste, peint beaucoup les pauvres gens (entre autres lors de ses voyages), mais aussi les stars tel Gérard Philippe en Jésus.

 

André Coupé : avant-projet d’urbanisme, « l’étang du Rouvre « ; propose de creuser un étang devant la cathédrale de St Brieuc pour le plaisir d’admirer son reflet. Citation de Chateaubriand sur la toile: « Je vois encore le lac tranquille et près du bord, le long roseau mobile. »

André Coupé « Le dernier rivage » (cimetière de bateaux) 1967 ?, « Camaret » 1967, « Epave » 1974; marins et casiers; autre épave, « marée basse » Faite au couteau: grosses épaisseurs de peinture. « Camaret » 1975: tour Vauban, chapelle. « St Cado »

 

Jean Mordant : style plus moderne que ses confrères; évoque un peu le style de Bernard Buffet (traits noirs, anguleux) « la raie » 1953, « Ouessant, port de Lampaul » 1969 : cf. phare du Créach à l’arrière. « Coucher de soleil à Ouessant », « Lézardrieux », « le remorqueur » 1959, « Trébeurden » huiles sur toile + autres gouaches « Trébeurden » 1967 Cf. affiche de l’exposition.

 

Remarque: ces peintres se sont essayés à différents styles; on peut sentir diverses influences (ex. estampes japonaises, surréalisme…). Un même artiste peut réaliser des œuvres de facture très classique, et à côté de cela d’autres presque cubistes: cf. Coupé.

 

Jean Mordant « Concarneau, la ville-close »

Patrice Mordant, la relève: fils de Jean. « la ville-close la nuit » 1984

Bernard Locca « Pardon en Pays Bigouden » 1951 « Pêcheurs de coques au Mont St Michel » 1951

 

St Guillaume : saint patron des prisonniers

 

 

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