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Texte d'Isabelle

LANDEVENNEC

 

(5/3/2009)

 

L’abbaye de Landévennec est la seule communauté masculine dans le Finistère. Elle compte 20 moines. La nouvelle abbaye a été construite par le même architecte que l’église St-Louis à Brest : M. Michel.

 Le long de la rivière, sous l’abbaye actuelle, se trouve un site ornithologique avec notamment un balbuzard pêcheur, seul sédentaire en France. Le site est classé Natura 2000. (chemin qui part du bourg et longe la rivière jusque sous l’abbaye).

 Ancienne abbaye

 Au 5ème siècle, c’est le début de l’occupation des moines avec St-Guénolé. Après Tibidy, les moines s’installent dans une clairière traversée par un ruisseau à l’emplacement actuel des ruines de l’abbaye. Les moines comblent la rivière ce qui va amener constamment des problèmes d’humidité. 7 monastères vont ainsi se succéder entre le 7ème et le 17ème siècle car il fallait reconstruire l’abbaye tous les 200 ans.

En 1660, les Mauristes s’installent à l’abbaye.

L’abbé n’avait de compte à rendre qu’au pape. Mais de 1522 à 1781, l’abbaye est soumise aux abbés commendataires.

 Visite du musée

 Le musée est créé en 1990 à l’initiative de la communauté monastique, de la communauté de communes, du Conseil Général et du Parc d’Armorique. Il est géré par l’association « Abati Landevenneg » créée en 1985. Une convention existe entre le musée et la Parc d’Armorique.

 * Tunnel de verre : il symbolise le ruisseau d’origine qui permet de remonter le temps. La source du ruisseau se trouve sous les arbres dans le parc des moines. Un ancien logis abbatial sert aujourd’hui de bâtiment d’accueil pour les familles en retraite.

 

 * Statues à l’entrée du musée

Elles sont toutes en bois, habillées à la mode de l’époque de leur facture. La plus ancienne est du 15ème siècle.

 Le musée rappelle l’ambiance d’une crypte même s’il n’y n’en a jamais eu du fait de la présence de la nappe phréatique. Le principe du musée est de raconter l’histoire de la Bretagne en même temps que celle du site.

Des sépultures de la fin du 5ème siècle ont été découvertes. Mais 485 pour l’installation de St Guénolé est une date supposée.

Une villa gallo-romaine existait à Landévennec avant l’arrivé des moines mais elle n’a toujours pas été retrouvée. Par contre on trouve des pierres romaines réemployées dans un pilier de l’abbatiale. La 1ère installation des moines consistait en un village de huttes en bois, rassemblant des ermites: le loc. Les moines suivaient alors la règle scotique. Au 9ème siècle, Louis le Pieux, roi de France, impose la règle de St Benoît. Il y a eu en fait 2 St Benoît : un contemporain de St Guénolé (St Benoît de Nursie), créateur de la règle et un proche de Louis le Pieux (St Benoît d’Aniane) qui va diffuser cette règle.

 Les 1ères fouilles de l’abbaye ont lieu en 1978. On y découvre alors une abbaye carolingienne. C’est le seul endroit en Europe où on a trouvé un monastère carolingien entier ainsi qu’un cloître carolingien également. C’est la période de la renaissance carolingienne. On prend l’inspiration dans les ruines gallo-romaines. Un sarcophage carolingien (9ème) a été également découvert.

 Comme les monastères de cette époque ; Landévennec  avait un scriptorium. L’encre la plus chère était le pourpre. Pour 1 g de poudre il fallait 10 000 coquillages. Aujourd’hui les manuscrits de Landévennec sont répartis sur la planète. Le Harkness Gospel par exemple se trouve à New-York.

 Abbatiale

Une grande église montrait la puissance du monastère.

Les piles où sont les plantes datent du 19ème siècle. Elles rappellent le jardin exotique créé au 19ème siècle par son propriétaire de l’époque, le comte Louis de Chalus.

 Trou de louve (dans le pilier à droite avant le chœur) : ces fentes servaient à transporter les pierres avec une sorte de palan. On trouve aussi des traces de pierres romaines (marques rouges).

 Côté Aulne, l’abbaye était fortifiée. On voit la base d’une tour du 13ème siècle.

Dans le bâtiment est se trouvait la salle du chapitre carolingienne, peut-être la plus ancienne d’Europe.

 Beaucoup de maisons du bourg ont été construites avec des pierres récupérées dans l’abbaye. On les retrouve souvent au-dessus des portes dans un rôle de protection de la maison. Après la Révolution, l’abbatiale avait été proposée à titre gratuit aux habitants mais ils ont refusé car ils avaient déjà une église paroissiale et ne pouvaient pas entretenir 2 églises.

 Le jardin montre des plantes qui existaient ici avant l’an 1000.

 Dans les fouilles archéologiques, des arêtes de poissons ont été retrouvées dans les couches du 11ème siècle. Cela a permis de calculer qu’il y avait des dorades de 5,500 kg à cette époque. On a également trouvé des pommes du 7ème siècle et des noisettes du 11ème siècle. Une d’elle avait même commencé à germer.

 Pratique

 Tarifs groupe : entrée : 3 €/pers.

Visite guidée : 60 € ou 2 €/pers pour un groupe de moins de 10 personnes.

 Crêperie typique à Landévennec dans le bourg.

 Ségolène Guéguen s’occupe de Natura 2000.

 19 équipements dans le Parc d’Armorique.

 

 

 

 

 

 

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